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 Des romans... particuliers

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2 participants
AuteurMessage
Reil C. Ireer

Reil C. Ireer


Messages : 163
Date d'inscription : 22/08/2024

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MessageSujet: Des romans... particuliers   Des romans... particuliers EmptyMar 5 Nov 2024 - 14:42

On est habitué à lire des romans où les chapitres, les paragraphes, les phrases s’enchaînent. Où pages après pages, nos yeux suivent des caractères connus et reconnus.. du coup, j'avais envie de parler de certains livres coups de cœur où ce n'est pas le cas Smile
Des romans avec une mise en page différente, une typographie différente.. des romans un peu particuliers

J'ai pour l'instant eu l'occasion d'en lire seulement deux (du moins je ne m'en rappelle que de deux au moment où j'écris ce sujet..) mais j'espère que j'en trouverais -ou que vous en trouverez- d'autres à faire découvrir !





L'invention de Hugo Cabret de Brian Selznick (c'est aussi un film, mais c'était d'abord un livre)
Alors c'est un roman plutôt pour les jeunes lecteurs, mais à l'époque j'avais eu un vrai coup de cœur : Un jeune garçon, Hugo, part travailler avec son oncle pour mettre à l'heure les horloges d'une gare après le décès de son père dans un incendie. Il y a récupéré un automate en mauvais état qu'il tente de réparer, persuadé que celui ci pourra lui délivrer un message posthume de son père.
L'histoire est racontée en alternant des passages de texte et des passages illustrés : Et pour une fois, l'image n'accompagne pas le texte racontant l'histoire mais est elle même l'élément qui raconte l'histoire.. et c'est très réussi Smile Les illustrations en noir et blanc sont vraiment belles en plus ^^


La Maison des Feuilles de Mark Z. Danielewski
Cette fois ci un roman pour adultes (enfants, éloignez vous de ce livre è_é Gema, ça te concerne donc aussi, oui oui :p) que j'ai lu cet été après en avoir entendu parlé, mais il a du sortir dans les années 2000 il me semble.
C'est l'histoire d'un homme dont l'ami l'appelle pour lui montrer la chambre d'un vieil homme décédé, et qui y trouve un livre de ce vieil homme dans lequel il annotait la critique d'un film documentaire d'un homme dont la maison était plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce à quoi le premier homme en question décide d’annoter lui même les annotations du vieux sur le film de l'habitant de l'étrange maison..
L'histoire est assez imbriquée, mais ce n'est rien à coté du texte en lui même car en plus des photos, poèmes et lettres en annexe, le roman est un véritable labyrinthe : les polices de caractères sont différentes, il y a des notes dans les notes, certains textes sont à l'envers, ou de coté, et même un en miroir (ce moment où tu lis ton livre dans le premier rétroviseur de voiture trouvé parce que tu es dans un camping sans miroir sous la main..).
C'est un livre particulier, mais que j'ai beaucoup aimé (un peu moins les parties où c'est Johnny le narrateur quand même =_='). Si vous êtes tentés de le lire, faites attention à l'édition, celle en noir et blanc est incomplète, il faut soit celle en noir/blanc/bleu (seul le mot maison est écrit en bleu tout au long du livre) soit celle en couleur.


- post 24 octobre 2016-
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Gema W. Thinncöen

Gema W. Thinncöen


Messages : 128
Date d'inscription : 05/11/2024

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MessageSujet: Re: Des romans... particuliers   Des romans... particuliers EmptyMar 5 Nov 2024 - 21:34

Là où vont nos pères de Shaun Tan.


Très récemment – hier en fait xD – j’ai lu un livre que je qualifierai de particulier, même si le style est quand même assez développée. Il s’agit d’une bande dessinée sans parole, des dessins racontent donc toute l’histoire à la manière d’un film muet ou encore une série de caste postale. Je suis tombé dessus dans le CDI de mon lycée et les images m’ont tout de suite plus, fascinées. L’auteur, Shaun Tan, a pris quatre ans à la réalisation de son œuvre, pour rassembler des témoignages et des photographies dont il s’est inspiré et dessiner toutes les planches.

La quatrième de couverture nous en apprend un peu plus sur la bande dessinée : Pourquoi tant d’hommes et de femmes sont-ils conduits à tout laisser derrière eux pour partir, seuls, vers un pays mystérieux, un endroit sans famille ni amis, où tout est inconnu et l’avenir incertain ? Cette bande dessinée silencieuse est l’histoire de tous les immigrés, tous les réfugiés, tous les exilés, et un hommage à ceux qui ont fait le voyage… Vous l’aurez donc compris il s’agit d’une histoire sur la difficulté de l’immigration en tout temps et en tout lieu.

On y suit le récit d’un homme, sans nom, sans identité, un parmi tant d’autres, qui entreprend un voyage vers le monde merveilleux, idéalisée où il doit trouver une vie meilleure. Obligatoirement il va devoir abandonner sa femme et sa fille dans leur ville sous le règne des monstres volants.

Assez rapidement, malgré l’univers fantastique on y reconnait les icônes de l’immigration bien connus : Ellis Island, où tous les migrants en direction des Etats-Unis sont passé au XXe siècle ; ou encore la Statue de la Liberté ; l’écriture très stylisée qui me rappelle, pour ma part, l’écriture arabe. Un coté plus sombre l’album décrit aussi la guerre et le traitement réservés à certains enfants : travail acharné dans des conditions lugubres pour un salaire minime. (Il ne faut pas croire que ce genre de chose n’arrive qu’en Asie, mais bon là n’est pas le sujet : x)

Récit engagé donc, intemporel.

Je dois avouer que ce qui m’a tout de suite fait tomber sous le charme de Là où vont nos pères sont les dessins, tout bonnement magnifiques. Désolée pour les amateurs de manga (mais j’ai pour ma part jamais pu accrocher avec les dessins Oo), il s’agit d’impressionnants dessins réalistes dans les tonds noirs et blancs. Il fait avouer que le réalisme apporte à l’histoire de la cohérence dans l’univers complètement différent de celui qu’on connait. Univers splendide de détails, ne faut-il pas oublier. Les expressions des visages sont aussi merveilleusement travaillés (mention spéciale pour la scène d’interrogation).

Finalement on est simplement plongé dans un monde étrange mais touchant aux animaux inconnus. Mais, cette singularité apparente n’est-elle pas la meilleure façon de se mettre dans la peau d’un immigrant qui ne connait rien à son nouveau pays ?

Voilà, voilà. D'après moi, c'est petit bijou poétique et touchant sur des sujets toujours d'actualités.
En espérant que cela vous aura donné l'envie de le contempler, à défaut de pouvoir le lire x)


- post 5 novembre 2016 -
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